Auteur d’une série de reportages intitulés "Je reviens de Port-Gentil", Jonas Moulenda, a fait l’objet de perquisitions illégales par des inconnus souvent dans la nuit
Pour avoir osé remettre en question le bilan de trois morts établi par le gouvernement après la violente répression militaro-milicienne destinée à stopper les violentes émeutes qui se sont déroulées dans la capitale économique gabonaise du 3 au 6 septembre, après l’annonce de la victoire d'Ali Bongo à l’élection présidentielle du 30 août dernier; le journaliste Jonas Moulenda du quotidien national l’union ,seraient activement recherché par une brigade d'exécution, en vue de lui faire " payer " le prix de son audace.
L'on constate avec curiosité, le silence observé par son journal et l'indifférence affichée par ses collègues en tête desquels, son directeur de publication Albert YANGARI. Comment comprendre que l'union ne dise rien à se sujet? Même pas le billet Makaya ! Attendent ils que son corps soit retrouvé sans vie dans un caniveau de Libreville pour lui réserver toute la rubrique chronologique, vanter sa bravoure et adresser des condoléances à sa famille?
Voilà comment sont les Gabonais. Sous d'autres cieux, il ne passerait pas un jour sans que le journal qui l'emploie, qui lui a confié cette mission et qui a publié ses reportage n'écrive une ligne sur le sujet. Ces longs crayons ont optés pour le langage de la carpe de l'ogooué afin d'éviter de perdre leur bout de pain ou d'être menacé à leur tour. Quel exemple de solidarité de leur part!!! Mon vieux père avait raison de me dire : "Mon fils quand un mouton porte un panier, les autres moutons le fuient!" Mais rentrez même en grève d'une semaine bon sang !!!!!!!!!
Odjuan'a mbédé.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire