lundi 19 octobre 2009

Communiqué de presse du 16 octobre 2009 Ali Bongo investi président du Gabon : UN HOLD-UP ELECTORAL


L¹investiture d¹Ali Bongo comme président du Gabon constitue un hold-up
électoral, car il ressort des procès verbaux originaux des bureaux de vote
qu¹Ali Bongo avait perdu cette élection, n¹arrivant vraisemblablement qu¹en
troisième position.

Le peuple gabonais a été spolié de l¹alternance pour laquelle il avait voté,
après 42 ans de pouvoir d¹Omar Bongo, le père d¹Ali.

Après Faure Eyadema au Togo, Joseph Désiré Kabila en RDC, Ali Bongo prolonge
la série des présidences héréditaires en Afrique Francophone.

Ce phénomène ne serait pas possible sans l¹appui systématique de la France
aux pouvoirs en place et aux fraudeurs en tous  genres. Les promesses de
Sarkozy d¹en finir avec la Françafrique ont fait long feu. Afin d¹assurer sa
domination politique et ses positions économiques en Afrique. Ainsi la
France a-t-elle été cette année le seul pays occidental à avaliser
l¹élection truquée d¹Ali Bongo au Gabon riche en pétrole ou le coup d¹Etat
constitutionnel de Tandja au Niger riche en uranium.

Les Verts demandent au président Sarkozy, à ne pas s'imiscer dans les
processus électoraux africains et d'agir auprès des instances
internationales pour ql'ordre démocratique en Afrique.

Les Verts
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Attachée de presse des Verts:
Marjorie Delmond

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