vendredi 26 novembre 2010

GABON-POLITIQUE : Pierre Mamboundou, New Look

Le président de l’Union du Peuple Gabonais est d’aplomb, six  mois après son évacuation en France pour des raisons de santé. Une annonce faite à son retour sur Libreville le dimanche 20 Novembre 2010. Pierre Mamboundou n’a pas manqué de remercier l’Etat français pour avoir pris en charge les frais liés à son hospitalisation, idem pour le gouvernement gabonais, pour n’avoir ménagé des efforts, dans la volonté de s’enquérir quotidiennement de son état de santé, fragile au moment de son évacuation à Paris. ‘’Pierro’’ n’a pas caché sa reconnaissance, pour l’accueil jugée exceptionnel que lui a réservé en France le président Nicolas Sarkozy, et pour la haute attention  du président gabonais Ali Bongo Ondimba, qui a tenu personnellement  lors d’un déplacement dans la capitale française, de notamment échanger à ce propos avec pierre Mamboundou, se refusant à se contenter des informations qui lui étaient régulièrement faites par les autorités françaises, selon le leader de l’UPG.

« C’est dire que les choses ne seront plus les mêmes et j’espère que le peuple, les militants de mon parti, l’UPG, et ceux des partis amis de l’alliance pour le changement et la restauration, me suivront dans ma nouvelle approche » a déclaré en substance le leader de l’UPG, qui affirmait dévoiler plus tard la profondeur de sa pensée.

Dans ce clair-obscur de renouveau, des questionnements nés de la récente rencontre de Paris avec le président Ali Bongo Ondimba, continuent d’alimenter les conversations autour d’un supposé rapprochement entre les deux hommes. En cas de désormais proximité politique officielle, la nouvelle donne aurait pour entre autres conséquences, de mettre un terme à la bataille de la conquête du pouvoir par Pierre Mamboundou, avec pour bases arrières l’arène de l’opposition.

Tout compromis politique passé avec Ali Bongo Ondimba, ferait de fait entrer Pierre Mamboundou dans la majorité présidentielle, après plus de vingt ans passés dans l’opposition, dont il est d’ailleurs le leader au regard des résultats de la présidentielle du 30 août 2009, à l’issue de laquelle il est sorti deuxième.

Trêve de supputations et spéculations pour le moment, puisque la conférence de presse qu’animera dans les prochains jours Pierre Mamboundou, nous fixera définitivement sur sa  nouvelle approche politique. Il reviendra ensuite à tous et a chacun d’en tirer les enseignements.

Difficile de passer sous silence l’accueil triomphale qu’a reçu Pierre Mamboundou lors de son retour au bercail, malgré la pluie qui s’abattait sur Libreville.

Source : www.mazleck.info, le 22 novembre 2010.

mardi 23 novembre 2010

Gabon : Le come-back de Mamboundou

Après six mois hors du pays, l’opposant historique Pierre Mamboundou est rentré le 21 novembre au Gabon, où il a été accueilli par une marée rouge de sympathisants à l’aéroport de Libreville.

L’opposant historique et leader de l’Union du peuple gabonais (UPG) est rentré de France le 21 novembre où il a séjourné pendant 6 mois pour des raisons de santé. Il a été accueilli à Libreville par ses sympathisants et certains leaders de l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR).

« J’ai été reçu de manière exceptionnelle. Je suis parti pour des raisons de santé. D’aucuns m’avaient dit mort et, ça été amplifié. Mais, la science a eu raison des rumeurs. Je voudrais remercier tout le peuple gabonais qui a eu une très grande compassion pour moi. Je voudrais aussi dire que le peuple français, le gouvernement français, s’est occupé de tous les soins. Je voudrais être reconnaissant au Président Sarkozy qui, lorsqu’il est venu ici, m’a demandé, au cours d’un tête à tête, de venir me faire soigner à Paris. J’ai été interné à l’hôpital du Val de Grâce. Ils se sont occupés de moi et tout c’est bien passé.», a déclaré Pierre Mamboundou en conférence de presse.

«Je voudrais aussi dire que le président de la République gabonaise, s’est inquiété de ma santé. Il était régulièrement informé par les autorités françaises de l’évolution de ma santé. Donc, je sais gré à toutes ses autorités gabonaises et françaises pour m’avoir remis d’aplomb et je suis prêt pour la bataille. Pour tout ce qui va se passer à partir de maintenant, j’espère avoir le soutien de tous les Gabonais et particulièrement des militants de l’UPG et de l’ACR. Evidemment, rien ne peut se faire sans le soutien de la population. Et, je pense que dans quelques jours, nous serons fixés sur tous ce qui s’est passé avant que je ne sois à Paris et après que je sois revenu dans notre pays», a-t-il poursuivi.

Toutefois, le président de l’UPG ne s’est pas prononcé sur sa rencontre à Paris avec le président Ali Bongo. Une rencontre qui avait suscité l’étonnement de l’opposition face à ce qu’elle qualifiait de curieuse proximité, qui disait-elle, «est tout sauf neutre». «Aujourd’hui ce sont des retrouvailles et je pense que le moment n’est pas encore venu de faire le point de tous ce que j’ai fait à Paris, aussi bien à Bruxelles. La presse sera informée mais, souffrez qu’aujourd’hui, ce ne soit que la fête», a simplement indiqué Pierre Mamboundou.

Publié le 22-11-2010    Source : Gaboneco     Auteur : Gaboneco

vendredi 19 novembre 2010

Gabon : Retour de Pierre Mamboundou au bercail


 LIBREVILLE (AGP) - Le président de l’Union du peuple gabonais (UPG-opposition), Pierre Mamboundou, regagne Libreville dimanche prochain, au terme d’un séjour médical plus de six mois en France.

Selon une source proche de l’UPG, M. Mamboundou est attendu à 17h00 (16h00 GMT) à l’aéroport international Léon Mba. Peu après son arrivée, il se rendra au siège du parti pour une conférence de presse.
En septembre dernier, le leader de l’UPG s’est entretenu avec le président Ali Bongo Ondimba à Paris (France). Cette première rencontre entre le chef de l’Etat gabonais et M. Mamboundou, depuis l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009, remportée par Ali Bongo Ondimba, a suscité un débat houleux au sein de la classe politique gabonaise.

Des partis de l’opposition ont accusé M. Mamboundou, arrivé en seconde position derrière le candidat du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir), lors de la présidentielle anticipée, d’avoir fait allégeance au nouveau pouvoir incarné par le président Ali Bongo Ondimba. D’autant que le leader de l’UPG avait revendiqué la victoire à la présidentielle, tout comme l’ancien ministre de l’Intérieur, André Mba Obame, classé 3ème derrière M. Mamboundou. M. Mba Obame a rejoint l’opposition après son échec à la présidentielle. Il est actuellement le secrétaire exécutif de l’Union nationale (UN, opposition), dernière née des formations politiques gabonaises, dont l’ossature est constitué d’anciens barons du régime du défunt président Omar Bongo Ondimba.

Auteur : IM/LM                                 Sources : AGP                       Publié le 2010-11-17 à  14:13:44

Justice : Feu vert pour l’enquête sur les «biens mal acquis»

La Cour de cassation a autorisé ce 9 novembre la justice française à enquêter sur les conditions d'acquisition en France du patrimoine de trois chefs d'Etat africains, dans l'affaire dite des «biens mal acquis».

Un juge français aura-t-il le droit d'enquêter sur l'affaire des «biens mal acquis» ? Oui, car la plus haute juridiction française, la Cour de cassation, a annoncé ce 9 novembre que la justice pouvait continuer à enquêter sur les patrimoines français des présidents du Congo-Brazzaville, du Gabon et de Guinée équatoriale.

Le dossier concerne le patrimoine immobilier de 160 millions d’euros en France des présidents Denis Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatorial), le défunt chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba, et certains de leurs proches. Selon certaines sources, la famille Bongo Ondimba possèderait à elle seule une trentaine de luxueux appartements ou maisons

Cette décision est l'aboutissement d'un long cheminement judiciaire. A l'origine, il y a cette plainte déposée en mars 2007 par l'ONG Transparence International. L’ONG souhaite alors que la justice enquête sur les biens acquis en France par ces trois chefs d'Etat.

A l'issue d'une première enquête, le parquet a choisi de classer le dossier. L'ONG a alors contourné cette décision en déposant une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, ce qui permet de saisir directement un juge d'instruction. En mai 2009, le pôle financier de Paris autorise l'ouverture d'une enquête. Mais le parquet fait appel, arguant que le plaignant n'est pas la victime et qu'il ne peut agir juridiquement.

Maître Olivier Pardo, avocat du président de la Guinée-Equatoriale, a affirmé que rien dans le dossier ne permettait d'incriminer son client et que «ce sera confirmé» pendant l'instruction. «Il ne faut pas prendre les chefs d'Etat africains pour des gens sans foi ni loi», a-t-il martelé. L'enquête pourrait être riche d'enseignement car la police française a déjà mis au jour des choses surprenantes. Ainsi un fils d'un de ces chefs d'Etat disposerait de huit comptes bancaires bien fournis. Un autre aurait acheté une quinzaine de Ferrari et autres Aston Martin et ce n'est que le début de l'inventaire.

Publié le 09-11-2010    Source : Gaboneco     Auteur : Gaboneco

Gabon : La mise en garde du PDG sur les «biens mal acquis»

La Cour de cassation française a autorisé le 9 novembre la justice à enquêter sur les conditions d'acquisition en France du patrimoine de trois chefs d'Etat africains, dans l'affaire des «biens mal acquis». Le dossier concerne le patrimoine immobilier des présidents Denis Sassou Nguesso (Congo), Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatorial), le défunt chef de l’Etat gabonais Omar Bongo Ondimba. Dans le communiqué ci-dessous, le Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) met notamment en garde la Cour française contre les conséquences qui découleraient de cette décision.

Communiqué du Parti Démocratique Gabonais

En date du 9 novembre 2010, la Cour de cassation française a rendu une décision annulant un arrêt de la cour d’appel de Paris rendu en mai 2009 et ayant conclu au rejet de la demande de l’organisation Transparency International dont la Cour d’appel avait estimé, à juste titre, qu’elle n’avait aucun intérêt juridique pour agir en la matière.

Cette décision, d’une rare gravité, ne saurait laisser sans réaction tous ceux qui sont attachés au principe d’une société internationale organisée sur la base du respect du droit international et de la souveraineté des Etats.

En effet, en décidant que les activistes français de Transparency International, dont les desseins cachés et donneurs d’ordre sont connus, avaient un intérêt à agir au motif que les faits «seraient de nature à causer à l’association un préjudice direct et personnel en raison de sa mission spécifique de lutte contre la corruption», la Cour de cassation française s’est d’abord ridiculisée aux yeux de ceux qui voyaient un temple du droit tout en se fourvoyant.

Cette juridiction a de surcroît créé un précédent extrêmement fâcheux, source d’insécurité juridique internationale et de tensions diplomatiques en s’inscrivant contre toutes les règles établies en droit international et contre la Cour Internationale de Justice qui, en 2002, a eu à condamner la Belgique pour avoir violé l’immunité de juridiction d’un dirigeant de l’Etat congolais.

La Cour de cassation s’est, en effet, totalement ridiculisée en se fondant sur des arguments aussi saugrenus. Car, à partir de là, tout le monde peut avoir un intérêt à agir contre n’importe qui, n’importe quand et n’importe où.

C’est le lieu de rappeler que les décisions de justice sont rendues en France «au nom du peuple français». Or, au nom de quoi le «peuple français», serait-il légitime pour juger de faits qui ne le concernent en rien ?

Quel peuple d’Afrique a fait du juge français et Transparency le gardien de ses intérêts ou de ses droits ?

En s’arrogeant ainsi, au nom d’une prétendue compétence universelle à géométrie variable, le droit d’engager des poursuites pour des faits relevant d’autres Etats, les juges français ont cédé à un penchant courant chez tous ceux qui, en Occident n’ont rien appris de l’Histoire.

Ces magistrats français, arrière-garde nostalgique d’un temps révolu, ne croient pas au droit international qu’ils foulent aux pieds, mais en la loi du plus fort et à la supériorité affirmée d’une civilisation au nom de laquelle, pourtant, les pires crimes ont été commis et sont toujours restés impunis au mépris du droit des peuples opprimés et spoliés par leurs congénères.

Au regard de ce qui précède, le Parti Démocratique Gabonais, dénonce avec la plus vive énergie cette décision et se réserve le droit de lancer toute action visant à en assurer l’échec. Le Part Démocratique Gabonais engage, enfin, les auteurs de cette décision à en assumer, le moment venu, toutes les conséquences.
 
Publié le 11-11-2010    Source : Gaboneco     Auteur : Gaboneco 

Gabon : Grand meeting de l’opposition à Rio le 20 novembre

La Coalition des Partis Politiques pour l'Alternance (CPPA) et l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR), les deux grands regroupements politiques de l’opposition gabonaise, vont organiser un meeting commun le samedi 20 novembre sur la place de Rio à Libreville.

L’opposition gabonaise a décidé d’organiser un meeting le 20 novembre à Rio, à Libreville, l’une des places fortes de l’Union du peuple gabonais (UPG) de Pierre Mamboundou. L’opposition l’a annoncé au cours d’une réunion tenue le 16 novembre au siège de l’Union nationale (UN, opposition), et qui regroupait la Coalition des Partis Politiques pour l'Alternance (CPPA) et l’Alliance pour le changement et la restauration (ACR).

Ce meeting sera suivi d’une marche pacifique jusqu’au ministère de l’Intérieur que l’opposition demande de faire encadrer par les forces de l’ordre, comme d’usage. Des sources indiquent cependant que l’itinéraire de la marche pourrait changer et se terminer au rond-point de la Démocratie.

Les organisateurs du meeting ont adressé le 16 novembre une lettre au ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de l’Immigration et de la Décentralisation, en vue de solliciter l’occupation du carrefour Rio pour le meeting le samedi 20 novembre dont le début est prévu pour 11 heures.

Le CPPA regroupe les formations et associations politiques suivantes le Congrès pour la démocratie et la Justice (CDJ), le Mouvement de redressement national - tendance unioniste (Morena Unioniste), le Forum africain pour la reconstruction (FAR), le Parti gabonais du progrès (PGP), le Mouvement de Redressement National (MORENA) et l’Union nationale (UN). Pour sa part, l’ACR compte l'Union du peuple gabonais (UPG), l'Alliance nationale de Bâtisseurs (ANB), l'Union pour la nouvelle République (UPNR), le Rassemblement national pour les bûcherons (RNB) et le Parti socialiste gabonais (PSG).

Publié le 17-11-2010    Source : Gaboneco     Auteur : Gaboneco

Gabon : Le Prix de l’Intégrité à Grégory Ngbwa Mintsa

Grégory Ngbwa Mintsa a reçu le 12 novembre à Bangkok (Thaïlande) le Prix de l’Intégrité 2009-2010. Le Gabonais est primé par l’ONG Transparence International pour «son courage et sa détermination dans l’affaire des biens mal acquis».

A l’occasion de la 14e International Anti-corruption Conference (IAAC) à Bangkok, en Thaïlande, Grégory Ngbwa Mintsa a reçu le Prix de l’Intégrité 2009-2010 de l’ONG Transparence International. Attoyage Prema Jayantha (Sri Lanka) et Sergei Magnitsky (Russie) sont également les lauréats de ce prix. «Nous n’avons pas eu à délibérer longtemps sur le choix de Grégory. Sa candidature s’imposait d’elle-même. Le seul fait de sa constitution de partie civile dans la Plainte Bien Mal Acquis est un acte de courage unique et inédit, qui en fait un personnage historique», a affirmé un membre du jury.

«Cette semaine, la Cour de Cassation a jugé recevable la plainte Bien Mal Acquis. Cette décision constitue une victoire historique. Outre qu’elle affirme la volonté d’indépendance de la justice française vis-à-vis des pouvoirs politiques et des puissances d’argent, elle préfigure également la fin de l’impunité du crime patrimonicide, appropriation du patrimoine public par des individus ou des groupes d’individus. Le fait patrimonicide est bel et bien un crime», a indiqué Ngbwa Mintsa.

«Si je suis ici, aujourd’hui, ce n’est pas seulement parce que nous partageons une philosophie. Si je suis ici aujourd’hui, c’est, et je ne vous en remercierai jamais assez, parce que j’ai joui de la solidarité active de la communauté ici présente et de bien d’autres organisations.
C’est pourquoi, confiant dans votre détermination, je vous invite à mobiliser toutes nos énergies pour que le crime patrimonicide soit reconnu par le droit international comme un crime contre l’humanité devant lequel il ne faut plus dérouler le tapis rouge», a conclu Ngbwa Mintsa.

Attotage Prema Jayantha, journaliste d’investigation, a consacré 20 ans de sa carrière à dévoiler les injustices dans les secteurs de la santé et de l’éducation. Il a dénoncé la plus grande escroquerie d’Etat de son gouvernement qui a prélevé et détourné des taxes illégales d’un montant de 37 millions de dollars US. Le troisième lauréat, Sergei Magnitsky, est un avocat russe qui a défendu le fonds d’investissement russe Hermitage en témoignant contre des officiels de la Nomenklatura qui ont racketté Hermitage par le biais de taxes frauduleuses s’élevant à 230 millions de dollars. Depuis 2000, Transparence International décerne le Prix de l’Intégrité qui récompense trois individus ayant fait preuve de courage et de détermination dans leur combat contre la corruption.

Publié le 13-11-2010    Source : Gaboneco     Auteur : Gaboneco 

Gabon : Opération karcher dans la santé

Initiée en septembre par la l’Inspection générale de la santé (IGS), l’opération d’assainissement des établissements privés de santé à Libreville a livré ses résultats le 17 novembre. 30 cliniques illégales ont été fermées et 3 faux médecins écroués.

L’Inspection générale de la santé (IGS) a initié de septembre à novembre une campagne d’assainissement des structures privées de santé à Libreville. Au terme de cette opération dont les résultats ont été rendus le 17 novembre dans la capitale gabonaise, 30 cliniques illégales ont été fermées et 3 faux médecins écroués selon l’IGS. «Les faux médecins de nationalité étrangère ont été écroués à la maison d’arrêt de Libreville pour usurpation de titre, exerçant la médecine de manière illégale», a indiqué le l’inspecteur général de la Santé, Stéphane Iloko.

Selon lui, les cliniques ont été fermées pour non respect des normes autorisant l’exercice de la médecine au Gabon. Il s’agit de l’autorisation d’ouverture, la qualification du gérant et de son personnel, la qualité du plateau technique et de l’infrastructure. «Si vous ne remplissez pas ces quatre critères qui garantissent le bon suivi des malades, on ferme votre structure», a expliqué Stéphane Iloko.

Par ailleurs des amendes allant de 300 000 à 1,5 million de francs CFA ont été infligées aux cliniques dont les personnels outrepassaient les limites de leurs compétences. «Comment un infirmier peut-il exercer la tâche d’un généraliste et une sage-femme celle d’un médecin ? Chacun doit rester à sa place et faire ce pour quoi il a été formé», a déploré le patron de l’IGS, soulignant que l’opération d’assainissement se poursuivra le week-end prochain. «Il n’est pas question de faire la chasse aux cliniques et autres cabinets médicaux, mais de les emmener à s’améliorer en se conformant aux normes», a-t-il conclu. Une initiative louable qui mérite d’être étendue à l’intérieur du pays.

Publié le 18-11-2010    Source : Gabon Matin     Auteur : Gaboneco