jeudi 25 février 2010

THE SARKO SHOW : TOUT DANS LES SYMBOLES

Voici une image riche de symboles ! Symbole d'une fin heureuse car à Sarkozy rien n'est impossible. Symbole d’efforts diplomatiques récompensés car c'est bon pour l'image en période électorale. Symbole aussi de l'activisme d'un président présent à 200% sur tous les fronts qui « n'oublie personne » dit-il (permettez-moi d’en douter). 

Mais ici il y a un autre symbole qui transparaît ,c’est celui de la récupération politique tout azimut (drames, catastrophes,...) Les symboles, c'est bon pour l'image en politique. Aussi un politique de l'envergure de Nicolas Sarkozy ne peut résister face à une si belle occasion de réaliser « un coup médiatique ». 

Sur cette image, on voit un homme qui revient de l’enfer. On voit un survivant qui à peine délivré de ses geôliers, tombe entre d'autres mains non moins manipulatrices (de symboles, de situations ou de mots), des champions de l’instrumentalisation et de la récupération politique!!! 

Nous pouvons dire bravo à Sarkozy qui est le grand spécialiste dans l'art de la manipulation des symboles. J'espère que Monsieur Pierre Camatte du haut de ses 61 ans ne s'est pas laissé trompé à ce tour de passe-passe.

dimanche 21 février 2010

Gabon : Giresse s’en va avec un sentiment de devoir accompli

Alain Giresse a laissé le Gabon au 7e rang des meilleures équipes africaines

Alain Giresse et le Gabon, c’est fini. Le technicien français, démis de ses fonctions en février, a assuré en conférence de presse qu’il partait la tête haute, satisfait de son bilan, même s’il n’a pas manqué de mettre un tacle à la fédération gabonaise de football, loin d’être exempt de tout reproche selon lui.


Le technicien français Alain Giresse, qui a présidé aux destinées des Panthères du Gabon pendant 4 années, a déclaré ce jeudi à Libreville, au cours d’une conférence de presse que son bilan à la tête de l’équipe nationale de football du Gabon a été largement positif. Il a cité pour preuve le récent classement FIFA qui place le Gabon au 7e rang des meilleures équipes africaines et les résultats des Panthères au cours de ces dernières années.

"Quand j’ai pris en main l’équipe nationale du Gabon en mars 2006, c’est une formation sans âme que j’ai trouvée. Elle occupait le 105e place au classement mondial de la FIFA. Je peux vous dire que personne ne voulait de cette équipe parce qu’engluée dans des difficultés d’organisation et de résultats", a déclaré Alain Giresse.

Démis de ses fonctions en février

Il a rappelé que la sélection nationale du Gabon est devenue une équipe respectée dans le continent africain, avec des résultats probants. Il explique qu’en 27 rencontres disputées en l’espace de 4 ans, le Gabon a enregistré 13 victoires, 6 matches nuls et 8 défaites. Par ailleurs, les Panthères occupent la 7e place en Afrique et la 30e dans le monde selon le classement FIFA, a renchéri Alain Giresse.

"Je quitte donc le pays avec le sentiment d’avoir réalisé des choses. C’est vrai que tout n’est pas parfait mais j’ai donné le meilleur de moi-même, du temps et de mon énergie pour cette équipe, pour mes garçons. Je quitte le Gabon, soyez fiers de votre équipe nationale", a-t-il poursuivi, avant de dénoncer les mauvaises conditions de travail et le chevauchement de compétences au sein de la fédération gabonaise de football (Fégafoot).

Un successeur de renom

"Au début, il y avait rien. [...] Il n’y avait pas de fax, pas d’internet. Une fois que vous avez les convocations, vous les envoyez comment ? Par pigeon voyageur ? [...] La fédération déstabilise trop par des interventions qui ne respectent pas les joueurs. Un exemple, lorsque le président de la République a donné des primes, la fédération souhaitait en récupérer une partie", a critiqué l’ancien milieu de terrain des Bleus. Et maintenant, pour Giresse, la plus belle revanche serait "de revenir à la CAN 2012 avec une autre équipe."

Le nom du successeur d'Alain Giresse a été révélé. Il s'agit de Gernot Rohr, un technicien allemand.

Source Afrik-foot.com
Par Pierre Eric Mbog Batassi

France-Afrique: Sarkozy ne fait pas de sentiment

Par Par Thomas Hofnung

On se demandait pourquoi Nicolas Sarkozy avait décidé d’ajouter une étape au Gabon, la semaine prochaine, à son voyage au Rwanda destiné à sceller la réconciliation avec Kigali, le 25 février. Depuis son élection, en mai 2007, c’est en effet la troisième fois qu’il se rendra à Libreville. Depuis vendredi soir, on a la réponse. Paris a décidé de fermer sa base militaire à Dakar pour ne conserver qu’une seule emprise permanente sur la façade atlantique du continent africain, au Gabon. En rendant visite à Ali Bongo, le fils du défunt président Omar Bongo, élu dans des conditions contestées l’été dernier, Nicolas Sarkozy vient souligner l’intérêt stratégique que revêt le Gabon pour la France.

Vendredi, c’est le ministre français de la Défense, Hervé Morin, qui est venu annoncer la nouvelle au président Abdoulaye Wade à Dakar. Il était porteur d’un message personnel de Nicolas Sarkozy à son homologue sénégalais. Histoire de faire passer la pilule, Morin a annoncé que les 1200 hommes déployés à Dakar seraient remplacés par un «pôle de coopération militaire à vocation régionale», aux contours vagues. Mais c’est bien une page d’histoire qui va se tourner entre les deux pays. Le Sénégal fut une colonie française durant trois siècles avant d’accéder à l’indépendance, voici 50 ans. Dakar fut la capitale de l’AOF (Afrique occidentale française). Les liens historiques et culturels entre Paris et Dakar sont infiniment plus riches et étroits que ceux qui peuvent exister entre la France et le Gabon.

Après la base militaire d’Abidjan, dont la fermeture a été décidée en catimini, la France poursuit donc la réorganisation de se présence militaire sur le continent. Libreville présente un avantage considérable: la base militaire française est attenante à l’aéroport. A Dakar, elle est distante d’une dizaine de kilomètres. Par le passé, l’aéroport de Libreville a servi à évacuer des ressortissants français fuyant des crises au Congo-Brazzaville, au Tchad ou en Centrafrique. De la capitale gabonaise, il est aussi aisé d’envoyer des renforts militaires en Afrique centrale, ou encore en Côte d’Ivoire.

Avant son élection, Nicolas Sarkozy avait promis de moderniser les relations de la France et l’Afrique. S’il semble bien décidé à faire évoluer la carte militaire et à jeter par dessus bord l’encombrant képi de «gendarme de l’Afrique», on ne peut pas en dire autant de sa diplomatie. Formé à l’école de Charles Pasqua, le chef de l’Etat continue de recourir aux réseaux parallèles et aux rapports personnels avec les dirigeants locaux. Sa visite au Gabon, où la France a été accusée de cautionner l’élection contestée de Bongo en août dernier, le démontre une fois de plus. Ce qui n’est pas le moindre des paradoxes de cette troisième visite à Libreville.

Photo Reuter de Philippe Wojazer

jeudi 11 février 2010

Gabon / Politique : Union Nationale (UN) portée sur les fonts baptismaux

Libreville, 11 février (Infosgabon) -

L’Union Nationale (UN), nouveau parti de l’opposition, fruit de la fusion de l’Union Gabonaise pour la Démocratie et le Développement (UGDD) et le Mouvement africain pour le développement (MAD) et rassemblement national des républicains (RNR) a été présenté.

Ce, après la tenue de son Assemblée constitutive mercredi 10 février dernier au siège du parti défunt UGDD, à Libreville.

Le président de l’« Union Nationale », ancien leader de l’UGDD, Zacharie Myboto, est assisté de cinq Vice-présidents, dont 4 anciens candidats à l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009 : Casimir Oyé Mba, Jean Eyeghé Ndong, Pierre Claver Nzeng Ebome, ex-président de MAD, Jean Ntoutoume Ngouah et Bruno Ben Moubamba.

L’ancien ministre de l’Intérieur André Mba Obame, occupe le poste de Secrétaire Exécutif, avec pour adjoint Gérard Ella Nguéma, ancien président du RNR
Indiquons que ce nouveau parti dont le logo a été dévoilé, a pour devise « Le Gabon pour tous ».

Rappelons que sous les auspices de l’ancien président de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) Zacharie Myboto, les militants de cette ancienne formation politique, se sont réunis, mardi, en congrès extraordinaire pour décider de la fusion de leur parti avec le Mouvement africain pour le développement (MAD) et rassemblement national des républicains (RNR).

Ces assises sont intervenues quelques jours après le ralliement de trois dissidents du PDG, André Mba Obame, Casimir Oyé Mba et Paulette Missambo.
Au cours des travaux, des motions de soutien des jeunes, des femmes et des élus ont appelé notamment à l’unité de l’opposition gabonaise en vue de la création d’un seul « grand parti de l’opposition ».

Ouvrant les travaux de ces assises, Zacharie Myboto a esquissé un bilan des cinq ans d’existence de son ex-parti, créé en avril 2005. Il a souligné que l’UGGD apparaissait déjà comme la deuxième force politique du pays, avec une représentation non moins négligeable sur l’échiquier national. Le parti comptait 7 députés et 151 élus locaux, répartis quasiment à travers toute l’étendue nationale.

Dans une résolution finale des travaux, le bureau du congrès, a adopté la fusion, conformément aux dispositions de l’article 17 de la Loi 24/96 du 6 juin 1996, relative aux partis politiques et aux associations.

Des questions taraudent déjà les esprits concernant la perte ou non de mandat d’élus à différents niveaux du défunt parti, du fait de la fusion, ainsi que de l’alliance « contre-nature » scellée entre l’ancien « cacique » du PDG, Zacharie Myboto et son ancien bourreau au sein du même parti, le « rénovateur » André Mba Obame.

FIN/IG/MM/10

Gabon: 18 blessés lors d'affrontements entre étudiants et gendarmes

Dix-huit personnes ont été blessées jeudi lors d'affrontements entre forces de l'ordre et étudiants à l'université Omar Bongo (UOB) de Libreville, qui réclament le paiement de leurs bourses, a appris l'AFP de source médicale.
"Nous avons traité 18 blessés. Aucun pronostic vital n'est engagé. Il s'agit pour certains de plaies superficielles et pour d'autres de blessures punctiformes (en forme de pointe) assez profondes. Ca a l'air d'être dû à des éclats", a déclaré à l'AFP le docteur Jean-Jacques Allogo, chef du service traumatologie des urgences au centre hospitalier de Libreville (CHL).

Des restes de dizaines de grenades lacrymogènes, mais aussi d'innombrables pierres et mottes de terre jonchaient le sol jeudi après-midi à l'entrée du campus, a constaté un journaliste de l'AFP en fin d'après-midi.

Les étudiants réclament depuis plusieurs semaines le paiement de leurs bourses, un problème récurrent au Gabon.
Normalement, en décembre, ils reçoivent le "trousseau scolaire" de 288.000 F CFA (440 euros), surnommé le "gros lot", puis ils reçoivent tous les 10 du mois 66.500 F CFA (100 euros). Certains n'ont reçu aucune des ces trois bourses, d'autres le "gros lot" mais pas la bourse du mois de janvier et aucun n'a reçu la bourse pour février, qui était payable jeudi.
Vendredi, un "mouvement d'humeur est né vers 13h quand on a constaté qu'on avait toujours pas été payés", a affirmé un étudiant, s'exprimant comme ses camarades sous couvert de l'anonymat par peur de "représailles policières, mais aussi d'être expulsé de l'université ou de mauvaises notes aux examens".

Source : AFP