Lors du dernier congrès de l’Union Pour la Nouvelle Republique (UPNR) de Me Loui Gaston Mayila, Pierre MAMBOUNDOU président de l’Union du Peuple Gabonais, opposant historique au système incarné par le PDG s’est exprimé sur certaines rumeurs et questions d’actualité
1 – Rumeurs qui le disent à l’étranger
« Je suis particulièrement heureux, puisque ce congrès m’a donné la bonne occasion de me montrer, après l’élection présidentielle, pour taire les conjectures qui me donnaient perdu. Je ne suis ni aux USA, ni à Paris, encore moins en Afrique du Sud, comme le prétendent mes détracteurs. Je suis bel et bien ici au Gabon, ma belle patrie ».
2 – Allégations qui font état de négociations entre Ali BONGO et lui pour l’entrée des siens au gouvernement et sa nomination au poste de vice-président de la république
« Malgré les appels, les multiples propositions, beaucoup de personnes se sont perdues en conjectures, mais Mamboundou a choisi de faire la politique dans l’opposition depuis 1988 jusqu’à ce jour. Depuis mon entrée en politique, je suis resté égal à moi-même. Nous, tous les Gabonais, aspirons à une nouvelle République. C’est en cela que l’appellation du parti de Maître Mayila est une prémonition », a-t-il martelé.
3 - sur la volonté exprimée par le gouvernement de faire appliquer Loi 001/2005 portant Statut général de la Fonction Publique et stipulant l’incompatibilité de certaines fonctions politiques et syndicales avec le statut de fonctionnaire
« Le gouvernement n’a rien à faire, sinon provoquer de faux évènements à travers une mauvaise interprétation des lois. Les partis politiques n’ont pas de sous pour payer leurs responsables permanents. D’abord, aucun militant d’un parti politique, en dehors du Parti Démocratique Gabonais), ne fait de la politique et des activités de son parti une profession. Nos responsables ne se consacrent aux activités des partis qu’aux heures et jours non ouvrables. Cette loi a été promulguée en raison de l’existence de celle portant l’octroi de subvention de l’Etat aux partis politiques, mais ne profitant qu’au PDG. si le gouvernement tient à l’appliquer, qu’il applique également la loi relative à la fameuse subvention (dont le montant annuel est de six milliards) à tous les partis agréés. C’est l’Etat qui paie les cadres du PDG, puisque vous ne me direz pas que ce parti vit des cotisations de ses militants. Alors, comme les dispositions de l’article 24 de la Loi 0024 /96 portant la subvention n’est pas encore abrogée, il faut que tous les partis soient placés à la même loge ».
4 – Sur la volonté de NDONGOU d’obtenir des partis politiques la liste des membres permanents de leur bureaux
« Nous n’avons pas de noms à lui fournir. L’obtention des récépissés est subordonnée à la fourniture de documents parmi lesquels figure ce qu’il demande. Même en cas de changement à la direction du parti, l’obligation est faite à celui-ci de fournir les mêmes pièces. Alors qu’il se réfère à la bonne tenue de ses archives ».
5 – Sur son avenir politique
« Nous avons perdu une autre bataille, mais pas la guerre. D’autres élections non moins importantes pointent à l’horizon. Une éventuelle victoire de l’opposition à ces élections mettrait le gouvernement en difficulté de commander, puisque contraint à la cohabitation. Nous ne devons ni nous décourager, ni baisser les bras. Restons déterminés, courageux, vigilants, mobilisés et unis ».5 – Sur son avenir politique
Écrit par: MOMBO Lacysse
Source : http://www.upg-gabon.org
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire