mercredi 4 novembre 2009

Gabon : Les établissements confessionnels déposent la craie

Les enseignants des établissements confessionnels de la capitale gabonaise sont entrés en grève le 29 octobre dernier suite au non versement de leurs salaires du mois d’octobre dans le cadre de la mise sur bons de caisses par la tutelle de tous les enseignants gabonais. Avec le maintien de la grève des enseignants des établissements publics depuis la rentrée des classes du 5 octobre, c'est maintenant près de 90% des classes qui affichent portes closes sur l'étendue du territoire nationale.
 
© gaboneco ; Au collège Notre Dame de Quaben, à Libreville, les élèves ont été accueillis par des portes closes le lundi 2 novembre 2009
 
Face au non versement des salaires du mois d'octobre, les enseignants des établissements confessionnels de Libreville sont entrés en grève le 29 octobre dernier, rejoignant ainsi les enseignants des établissements publics qui maintiennent leur mouvement de grève depuis la rentrée des classes du 5 octobre dernier.

Face au maintien du mouvement de grève, la tutelle avait procédé à la mise sur bons de caisses de tous les enseignants gabonais dès le mois d'octobre et à la mise en place de fiches de présence dans la perspective de ne verser les salaires qu'aux enseignants présents à leurs postes à compter du 12 octobre.

Malgré la reprise effective des cours depuis la rentrée du 5 octobre dans les établissements confessionnels, le non versement des salaires a provoqué l'ire des enseignants qui ont décidé de rallier les grévistes de la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (CONASYSED) qui tiennent ferme le bras de fer avec la tutelle depuis plus d'un an.

«Ne comprenant pas le bien-fondé d’une telle mesure au regard des sacrifices consentis, et étant donné que celle-ci les place dans la précarité, toute la communauté éducative se trouve dans l’impossibilité de pouvoir dispenser normalement les cours. Les parents sont tenus de garder leurs enfants à la maison jusqu’à nouvel ordre», pouvait-on lire sur une note affichée à l’Institution immaculée Conception de Libreville.

Ainsi, «les cours sont suspendus jusqu’à perception de salaires», poursuit la note. Même son de cloche aux collèges Bessieux et Notre Dame de Quaben.

Au ministère de l’Education nationale, on assure pourtant qu’il n’y a pas de suspension de salaire pour les enseignants ayant signé les fiches de présence effective au poste depuis le 12 octobre dernier. «Les salaires des enseignants ne sont pas coupés», avance le secrétaire général de ce département ministériel, Jean Michel Ella Essonne.

Il explique que «les salaires des enseignants ont été mis sur bon de caisse, suite à la décision du gouvernement de commanditer un audit sur les fonctionnaires gabonais», et rassure à cet effet que «les bénéficiaires percevront leurs bons de caisses sur les différents sites prévus par le ministère du Budget».

En attendant que l'équivoque soit levée, ce sont maintenant près de 90% des classes gabonaises qui affichent portent closes, noircissant encore le ciel des élèves gabonais qui s'acheminent bon an mal an vers le second fiasco scolaire consécutif après la grève record qui a paralysé le système éducatif gabonais l'année dernière. 
 
Publié le 03-11-2009    Source : gaboneco     Auteur : gaboneco 

vendredi 30 octobre 2009

Gabon: un important général incarcéré depuis un mois

LIBREVILLE — Le général Jean-Philippe Ntumpa Lebani, qui dirigeait le Conseil national de sécurité (CNS) du Gabon depuis décembre 2008, est incarcéré à la prison de Libreville depuis le 1er octobre, a rapporté vendredi le bi-mensuel gabonais Echos du Nord.

"Depuis le 1er octobre (...) le général est incarcéré à la prison centrale de Libreville sans qu'acun fait ne puisse être établi contre l'intéressé", rapporte le journal.

Jointes par l'AFP, les autorités gabonaises n'ont pas souhaité répondre.

L'ancien ministre de la Défense Jean-François Ndongou avait confirmé à l'AFP le 16 septembre qu'une "instruction était en cours" sur le sujet mais s'était refusé à d'autres précisions sur la réalité de l'arrestation et sur les accusations, se référant à un "secret militaire".

Vendredi, une source proche du pouvoir a indiqué que l'enquête portait sur une "tentative de coup d'Etat" et que la "justice tranchera". De nombreuses rumeurs de coups d'Etat circulent régulièrement au Gabon depuis 2008 et les premières alertes sur la santé du défunt président Omar Bongo Ondimba, décédé en juin. Il a été remplacé par son fils Ali Bongo Ondimba, lors d'un scrutin présidentiel le 30 août contesté par l'opposition mais validé par la Cour constitutionnelle.

Alerte info Jacques Chirac en correctionnelle pour détournement de fonds Jacques Chirac en correctionnelle pour détournement de fonds

Jacques Chirac a été renvoyé en correctionnelle pour "abus de confiance et détournement de fonds publics" dans un dossier visant des emplois présumés fictifs à son cabinet de maire de Paris en 1994 et 1995, apprend-on de source judiciaire.

Contre l'avis du procureur qui demandait un non-lieu, la juge d'instruction Xavière Simeoni a estimé que les charges étaient suffisantes pour un procès de l'ex-chef de l'Etat. Elle a toutefois rendu un non-lieu sur une partie des faits antérieure à 1994, qu'elle juge prescrits.
 
C'est la première fois qu'un ancien chef d'Etat est renvoyé devant un tribunal sous la Ve République. Le bureau de Jacques Chirac a immédiatement réagi en faisant savoir que l'ex-président était "décidé à établir qu'aucun des emplois en débat ne constitue un emploi fictif".

L'ordonnance le contraint en principe à s'expliquer devant le tribunal de Paris pour une vingtaine d'emplois qui auraient profité à des militants ou élus de son parti, ou à des proches, mais le procureur a la possibilité de faire appel.
Il renverrait ainsi l'examen de l'affaire à la chambre de l'instruction de Paris, dans un délai probable de six mois à un an. Jacques Chirac, âgé de 76 ans, a été maire de Paris de 1977 à 1995 puis chef de l'Etat de 1995 à 2007.

Sont également renvoyés en correctionnelle avec lui deux de ses anciens directeurs de cabinet, Michel Roussin et Rémy Chardon, ainsi que sept bénéficiaires d'emplois présumés fictifs.

Parmi ces derniers, figure François Debré, frère de l'actuel président du Conseil constitutionnel, l'ancien patron du syndicat Force ouvrière Marc Blondel et Jean de Gaulle, petit-fils du fondateur de la Ve République.

Deux autres anciens directeurs de cabinet de Jacques Chirac, Robert Pandraud et Daniel Naftalski bénéficient d'un non-lieu en raison de la prescription des faits.

IMMUNITÉ PÉNALE PENDANT 12 ANS

Mis en examen en novembre 2007, après son départ de l'Elysée où il a bénéficié d'une immunité pénale pendant 12 ans, Jacques Chirac a dit à la juge Simeoni à l'instruction qu'il assumait la responsabilité des embauches litigieuses à son cabinet de maire, tout en niant toute malversation.

Cette décision marque un point d'orgue de 15 années d'affaires politico-judiciaires visant les mandats de maire de Paris (1977-1995) de Jacques Chirac, qui ont vu beaucoup de ses proches condamnés, emprisonnés ou déclarés inéligibles.

Jacques Chirac n'a pas pu être interrogé, même comme témoin, et il s'est défendu publiquement d'implication dans ces affaires, les qualifiant "d'abracadabrantesques" dans une formule devenue culte, ou annonçant qu'elles feraient "pschitt".

Depuis qu'il a quitté l'Elysée et la vie publique, l'ancien président, âgé de 76 ans, rédige ses mémoires dont le premier tome est attendu prochainement et se consacre à une fondation dédiée au "dialogue des cultures". Xavière Simeoni est la seule à lui avoir demandé des comptes, en le mettant en examen, avant de l'interroger longuement à plusieurs reprises.

Les faits sont reconnus par plusieurs bénéficiaires, qui ont déclaré n'avoir pas réellement travaillé. Jacques Chirac a affirmé ne pas se souvenir de certains cas mais a admis que certaines personnes avaient été salariées par la Ville de Paris pour lui permettre d'exercer conjointement ses divers mandats et responsabilités.

Thierry Lévêque, édité par Yves Clarisse

jeudi 29 octobre 2009

Côte d’Ivoire/People : Situation en Guinée ; Tiken Jah Fakoly indexe les occidentaux !

 La crise politique et sociale qui traverse la Guinée, ne laissant personne indifférent à travers le monde, a également fait réagir Tiken Jah Fakoly. L’artiste prend position et déclare que «Les occidentaux s’attaquent à Dadis parce qu’il n’a jamais voulu obéir». 
 Suite aux tueries du 28 septembre dernier au stade, Tiken Jah Fakoly qui a rendu visite au chef de la junte militaire au pouvoir en Guinée, a appellé les habitants du continent noir, à ne pas tomber dans le piège dressé par les occidentaux ne pensant qu’à leurs intérêts.

Le chanteur qui s’est exprimé au micro de nos confères du site Abidjan.net, déclare être aux côtés du peuple guinéen et être prêt à lui apporter son aide : «Aujourd’hui, il y a des problèmes et je dois respecter l’engagement que j’ai pris devant les Guinéens. Parce que la campagne médiatique occidentale des dernières semaines a été effrayante, mais en tant que jeunes Africains, cela doit nous amener à poser des questions " ?Pourquoi la Guinée aujourd’hui ? Pourquoi le Président guinéen aujourd’hui ? Et pourquoi il n’y a pas eu la même campagne médiatique lorsqu’il y a eu des morts au Togo ? Il y a presque eu 400 morts après les élections au Togo», souligne Tiken Jah qui a poursuivi : « Pourquoi la Guinée alors qu’il n’y a pas si longtemps, les Malgaches sont descendus dans les rues et il a été ordonné de tirer sur eux, pourquoi il n’y a pas eu de matraquage médiatique contre ce régime ? ». Et terminant ainsi : «La nouvelle génération d’Africains qui est allée à l’école ne doit pas suivre aveuglément la direction imposée par l’occident».

Publié le 29-10-2009    Source : Africahit     Auteur : Gaboneco.com   

Gabon : Libreville au 97e rang de la corruption dans le monde

Transparency International vient de publier le classement 2009 de l’indice de perception de la corruption, qui place le Gabon au 97e rang mondial, en chute de 13 places par rapport au classement 2007. Au niveau continental, le Gabon occupe la 14e place et arrive en tête des pays les moins corrompus de la sous région d'Afrique centrale, 10 places devant Sao Tomé & Principe qui prend la seconde place.
 
© D.R. Le Gabon arrive à la 14e place sur le continent et la 1er place en Afrique centrale
 
Si le Gabon est parvenu à freiner sa chute dans le classement 2009 de Transparency International de l'indice de perception de la corruption, il recule toujours en perdant cette année une place pour occuper le 97e rang mondial sur 180 pays.

Alors qu'il était classé 87e en 2007, le Gabon avait perdu 12 places l’année suivante et rétrograde cette année encore d'une place au classement mondial de la corruption, définit par l'ONG comme étant l’abus d’un pouvoir officiel dans un intérêt personnel.

Dans le classement africain, le Gabon occupe la 14e place, mais arrive tout de même en tête du tableau pour la sous région d'Afrique centrale, à quelques encablures du second, Sao Tomé & Principe, second de la sous région et 24e africain.

Pour l'Afrique centrale, viennent ensuite le Cameroun (32e africain), la République centrafricaine (34e africain), l'Angola (36e africain), le Burundi (37e africain), le Congo (38e africain), la République démocratique du Congo (43e africain), la Guinée équatoriale (44e africain) et le Tchad (45e africain). Avec 48 pays comptabilisés sur le continent, le classement est peu glorieux pour l'Afrique centrale.

En tête du classement sur le continent, le Botswana, l'île Maurice et le Cap Vert occupe toujours le podium, tandis que la Somalie, le Soudan et la Guinée Conakry stagnent en bas du tableau.

L'indice indexe particulièrement l’acceptation des pots de vins par des fonctionnaires dans le cadre des marchés publics, la fraude d’entreprise, la captation du pouvoir politique pour des intérêts politiques, les cartels et la corruption dans les chaines d’approvisionnement et des transactions transnationales.

Huguette Labelle, de Transparency International, explique à cet effet que «les pays les plus pauvres sont minées par des systèmes judiciaires corrompues et l’inefficacité du contrôle parlementaire».

La faiblesse d’actions des institutions chargées de veiller au respect des lois au plus haut niveau hiérarchique permet que «la corruption se développe et échappe à tout contrôle avec de terribles conséquences pour la société», poursuit-elle.

Pour venir à bout de ce fléau qui freine le développement, il faut que l’on «exige un contrôle étroit exercé par le parlement, l’application effective des lois, l’existence des médias indépendants et d’une société civile dynamique».

Les 75 experts ont été mandatés pour établir ce classement, qu'ils ont principalement axé sur l’impact de la corruption sur le secteur privé en raison du rôle essentiel de ce secteur dans la lutte contre la corruption au niveau mondiale.

Au niveau mondial le continent africain est visible à partir de la 36e place avec le Botswana et la 41e place pour l'île Maurice et le Cap-Vert qui se retrouve à la 47e place. La France occupe la 24e, alors que le Danemark, la Suède et la Nouvelle-Zélande seraient les pays les moins corrompus au monde.
Publié le 29-10-2009    Source : gaboneco     Auteur : gaboneco   

Scandale à la BEAC: le gouverneur reste en place jusqu'en novembre

YAOUNDE — Le gabonais Philibert Andzembé sera maintenu au poste de gouverneur de la Banque des Etats d'Afrique centrale (BEAC), en dépit de son rappel par le Gabon après la découverte de malversations et d'importantes pertes, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

"Le comité des ministres des Finances (de la sous-région) a décidé mercredi lors d'une réunion à Douala (sud-Cameroun) de maintenir Philibert Andzembé au poste de gouverneur (de la BEAC) jusqu'au mois de novembre" et le sommet des chefs d'Etat de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (Cémac) à Bangui, a affirmé à l'AFP un responsable du ministère camerounais des Finances.

Le comité a également "instauré la double signature en attendant qu'on nomme le nouveau gouverneur", a déclaré le ministre camerounais des Finances Essimi Menye, au quotidien d'Etat Cameroon Tribune.
"Notre souhait aujourd'hui est que la procédure de remplacement du gouverneur se passe dans les meilleurs délais", a-t-il ajouté.

Le Gabon avait annoncé le rappel à Libreville du gouverneur Andzembé de la BEAC, dont le siège est à Yaoundé, "en vue de son remplacement", dans un communiqué de la présidence gabonaise le 19 octobre.
Le Gabon avait notamment "déploré la situation" prévalant "au bureau extérieur de la BEAC à Paris" où des "malversations financières provisoirement évaluées à 19 milliards de FCFA (28 millions d'euros)" ont été enregistrées entre 2004 et 2008.

Le 24 septembre, la BEAC avait admis avoir perdu plus de 40 millions d'euros dans des investissements hasardeux et des détournements, dans une interview de M. Andzembé au quotidien gabonais Gabon Matin. M. Andzembé avait reconnu l'investissement "toxique" de 16 milliards de F CFA (25 millions d'euros) et des détournements de "15 milliards (22 millions d'euros)".

"Les chefs d'Etat de la Cémac ont été informés et ont commandé un audit", avait-il précisé.

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Cheick Modibo Diarra nommé Conseiller spécial du président de la République gabonaise

 Libreville, 29 octobre / GABONEWS

De nombreuses personnalités locales et spécialistes d’horizons divers voire étrangères ont été promues par le gouvernement gabonais sous l’autorité du chef de l’Etat.

Cheick Modibo Diarra, malien, physicien de renommée mondiale, compte désormais parmi les conseillers spéciaux du président de la République.

Il convient de souligner que monsieur Modibo Diarra garde ses fonctions de président Afrique de Microsoft, a insisté, ce jeudi, une source digne de foi.

L’homme qui a participé à plusieurs programmes spéciaux de la NASA et dirigé la première université virtuelle africaine basée au Kenya, vient apporter son expertise et accompagner l’un des volets du projet de société du président Ali Bongo Ondimba : « le Gabon des services ».

Cette politique nécessite l’optimisation des capacités institutionnelles et de gestion tant au niveau du public que du privé à travers la numérisation.

A terme, le numérique devrait occuper le rang de « deuxième économie du pays » après le pétrole, matière fossile non renouvelable.

Le célèbre physicien entend relever ce défi qui nécessite des mesures de restructuration en cours ou envisagées au moment où une étape vient d’être franchie avec la nouvelle dénomination: Ministère de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique pour être en phase avec ce domaine aux innovations qui durent …parfois le temps d’une vague.

Cheick Modibo Diarra rejoint ainsi aux côtés du chef de l’Etat qui prône également « le Gabon vert », le chercheur Lee White, de nationalité américaine, nouveau Secrétaire Exécutif de l’Agence National des Parcs Nationaux (ANPN), placée sous tutelle de la Présidence de la République.

Source : Gabonnews