Libreville, 11 février (Infosgabon) -
L’Union Nationale (UN), nouveau parti de l’opposition, fruit de la fusion de l’Union Gabonaise pour la Démocratie et le Développement (UGDD) et le Mouvement africain pour le développement (MAD) et rassemblement national des républicains (RNR) a été présenté.
Ce, après la tenue de son Assemblée constitutive mercredi 10 février dernier au siège du parti défunt UGDD, à Libreville.
Le président de l’« Union Nationale », ancien leader de l’UGDD, Zacharie Myboto, est assisté de cinq Vice-présidents, dont 4 anciens candidats à l’élection présidentielle anticipée du 30 août 2009 : Casimir Oyé Mba, Jean Eyeghé Ndong, Pierre Claver Nzeng Ebome, ex-président de MAD, Jean Ntoutoume Ngouah et Bruno Ben Moubamba.
L’ancien ministre de l’Intérieur André Mba Obame, occupe le poste de Secrétaire Exécutif, avec pour adjoint Gérard Ella Nguéma, ancien président du RNR
Indiquons que ce nouveau parti dont le logo a été dévoilé, a pour devise « Le Gabon pour tous ».
Rappelons que sous les auspices de l’ancien président de l’Union gabonaise pour la démocratie et le développement (UGDD) Zacharie Myboto, les militants de cette ancienne formation politique, se sont réunis, mardi, en congrès extraordinaire pour décider de la fusion de leur parti avec le Mouvement africain pour le développement (MAD) et rassemblement national des républicains (RNR).
Ces assises sont intervenues quelques jours après le ralliement de trois dissidents du PDG, André Mba Obame, Casimir Oyé Mba et Paulette Missambo.
Au cours des travaux, des motions de soutien des jeunes, des femmes et des élus ont appelé notamment à l’unité de l’opposition gabonaise en vue de la création d’un seul « grand parti de l’opposition ».
Ouvrant les travaux de ces assises, Zacharie Myboto a esquissé un bilan des cinq ans d’existence de son ex-parti, créé en avril 2005. Il a souligné que l’UGGD apparaissait déjà comme la deuxième force politique du pays, avec une représentation non moins négligeable sur l’échiquier national. Le parti comptait 7 députés et 151 élus locaux, répartis quasiment à travers toute l’étendue nationale.
Dans une résolution finale des travaux, le bureau du congrès, a adopté la fusion, conformément aux dispositions de l’article 17 de la Loi 24/96 du 6 juin 1996, relative aux partis politiques et aux associations.
Des questions taraudent déjà les esprits concernant la perte ou non de mandat d’élus à différents niveaux du défunt parti, du fait de la fusion, ainsi que de l’alliance « contre-nature » scellée entre l’ancien « cacique » du PDG, Zacharie Myboto et son ancien bourreau au sein du même parti, le « rénovateur » André Mba Obame.
FIN/IG/MM/10
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