noun: Gabonese (singular and plural)
adjective:
Gabonese
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Bantu tribes, including four major
tribal groupings (Fang, Bapounou, Nzebi, Obamba); other Africans and
Europeans, 154,000, including 10,700 French and 11,000 persons of dual
nationality
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French (official), Fang, Myene, Nzebi, Bapounou/Eschira, Bandjabi
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Christian 55%-75%, animist, Muslim less than 1%
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1,608,321 (July 2012 est.)
country comparison to the world: 153
note:
estimates
for this country explicitly take into account the effects of excess
mortality due to AIDS; this can result in lower life expectancy, higher
infant mortality, higher death rates, lower population growth rates, and
changes in the distribution of population by age and sex than would
otherwise be expected
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0-14 years: 42.2% (male 340,483/ female 337,491)
15-64 years:
54% (male 433,251/ female 435,162)
65 years and over:
3.9% (male 26,155/ female 35,779) (2012 est.)
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total: 18.6 years
male:
18.4 years
female:
18.9 years (2012 est.)
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1.977% (2012 est.)
country comparison to the world: 57
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35 births/1,000 population (2012 est.)
country comparison to the world: 28
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13.07 deaths/1,000 population (July 2012 est.)
country comparison to the world: 21
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-2.16 migrant(s)/1,000 population (2012 est.)
country comparison to the world: 168
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urban population: 86% of total population (2010)
rate of urbanization:
2.1% annual rate of change (2010-15 est.)
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LIBREVILLE (capital) 619,000 (2009)
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at birth: 1.03 male(s)/female
under 15 years:
1.01 male(s)/female
15-64 years:
1 male(s)/female
65 years and over:
0.73 male(s)/female
total population:
0.99 male(s)/female (2011 est.)
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230 deaths/100,000 live births (2010)
country comparison to the world: 49
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total: 49 deaths/1,000 live births
country comparison to the world: 44
male:
56.68 deaths/1,000 live births
female:
41.09 deaths/1,000 live births (2012 est.)
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total population: 52.29 years
country comparison to the world: 210
male:
51.65 years
female:
52.93 years (2012 est.)
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4.56 children born/woman (2012 est.)
country comparison to the world: 31
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6% of GDP (2009)
country comparison to the world: 106
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0.29 physicians/1,000 population (2004)
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1.25 beds/1,000 population (2008)
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5.2% (2009 est.)
country comparison to the world: 14
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46,000 (2009 est.)
country comparison to the world: 59
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2,400 (2009 est.)
country comparison to the world: 52
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degree of risk: very high
food or waterborne diseases:
bacterial diarrhea, hepatitis A, and typhoid fever
vectorborne disease:
malaria and chikungunya
water contact disease:
schistosomiasis
animal contact disease:
rabies (2009)
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8.8% (2001)
country comparison to the world: 68
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NA
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definition: age 15 and over can read and write
total population:
88.4%
male:
91.9%
female:
84.9% (2010 est.)
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total: 13 years
male:
12 years
female:
12 years (2002)
Source : CIA " The World factbook "
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LA RéSISTANCE
"Vivre sans vivre la liberté dans son propre pays n'est pas digne d'un peuple considérable" (P. Akendengué)
jeudi 20 décembre 2012
PEOPLE & SOCIETY : GABON
GABON PROFILE - OVERVIEW
Gabon is one of West Africa's more stable
countries. Between independence from France in 1960 and 2009, Gabon had
just two presidents. The late president Omar Bongo was in power for over
four decades.
This is partly down to its relative prosperity due to oil and to the presence of French troops, which in 1964 reinstated President Leon Mba after he had been overthrown in a coup.
Gabon's dependence on oil has
made its economy - and political stability - hostage to fluctuations in
oil prices. When oil prices fell in the late 1980s, opposition to
President Bongo increased, culminating in demonstrations in 1990.
Government critics have pointed to the wealth gap between the urban elite and the rural poor.
Thanks to its oil exports and a small population it enjoys more wealth per head of population than many of its neighbours. However, most of its people live in poverty.
As oil reserves diminish, eco-tourism could grow in economic importance.
Gabon's rainforests teem with wildlife, including lowland gorillas and forest elephants. National parks make up around one tenth of the land
At a glance
- Politics: Gabon was ruled by just two presidents between 1960 and 2009. The current president succeeded his father
- Economy: The country is trying to diversify away from oil, whose earnings
- have been decreasing. Most of the population remains poor
- International: Tension persists over three small islands in oil-rich off-shore waters claimed by Gabon and Equatorial Guinea. France has a military base in Gabon.
Gabon's forests teem with wildlife. However, their habitat is under threat |
Country profiles compiled by BBC Monitoring
vendredi 28 janvier 2011
Peuple Gabonais, lève toi et marche vers ta liberté
Si j’étais médecin, voyant ou astrologue, je dirais que les signes ne trompent pas, nous assistons à des soulèvements populaires dans de nombreuses sociétés. Le leitmotiv commun à ces mouvements de masse est l’aspiration des populations à plus de liberté, de justice et un meilleur partage des richesses.
Mon pays le Gabon n’est pas une dictature au sens strict du terme, il faut bien l’admettre. La critique du système y est tolérée dans la mesure où ces critiques sont encadrées par les radios et télévisions contrôlés par l’Etat. Tous les journalistes ne sont pas menacés de morts, la presse est libre dans la mesure où elle ne dérange pas les gouvernants et leurs affidés. Il faut aussi relever que le droit de grève existe et toutes les manifestations ne sont pas interdites ou réprimées avec violence. D’ailleurs, les enseignants ont assez souvent l’occasion de battre le pavé. Enfin les dissolutions de partis politiques, les interdictions de publications de journaux ou interdictions d’émissions de radio par un obscur organe de régulation de la communication restent des cas trop rares pour être significatifs d’un quelconque dysfonctionnement.
En revanche, si mon pays n’est pas exactement une dictature, il n’est pas tout à fait une démocratie. Pour exemple, sa constitution est un paillasson sur lequel le pouvoir s’essuie les pieds. Ses parlementaires sont des élus fantoches à la solde du parti Etat. La justice n’est jamais rendue que dans un seul sens, c’est-à-dire contre les anonymes, contre le peuple gabonais. Son armée est au service d’un pouvoir illégitime issu d’élections truquées pour permettre aux mêmes d’être aux affaires ad vitam aeternam, de génération en génération. Enfin (et je m’arrêterai là), dans mon pays tout le monde a le droit de se faire soigner à condition tout d’abord de ne pas être pas malade, de pouvoir se rendre à l’hôpital par ses propres moyens en ayant pris soin d’apporter avec soi ses médicaments, son matériel médical et surtout beaucoup d’argent.
Mon pays le Gabon est riche de matières premières, il dispose d’importantes ressources naturelles, minières et minérales. Cependant, je ne vois autour de moi que pauvreté, misère, chômage, mal logement, déscolarisation, montée de la délinquance, recrudescence de maladies liées à une mauvaise hygiène de vie (paupérisation, alcool, drogue, …). Le mal-être de la société gabonaise est réel, profond, chronique et totalement inadmissible.
Malgré son immense richesse, le Gabon fait la manche à l’Union Européenne, au FMI, à la Chine, à la France… Sur le territoire national, la classe ou caste dirigeante a mis au point un système de mendicité collective. Au sommet de la pyramide, un monarque et son petit cercle distribuent les bons points et les récompenses à un groupuscule d’individus appartenant à leur cour. A son tour, ce groupuscule d’individus donnera quelques miettes à ses lieutenants, hommes de main, hommes de confiance, etc... On retrouvera ces miettes soit sous forme de dons de vêtements, de livres, de médicaments ou de nourriture pour les populations. Soit sous forme de nomination à des emplois publics pour certains soldats ou disciples passés maître dans l’art de la mendicité.
Après 50 ans d’indépendance, le Gabon est toujours au point de départ. On note même une nette régression en terme d’infrastructure (école, route, santé,…) par rapport à l’époque coloniale. Le bilan de l’ère Bongo I est sans appel, le Gabon a été spolié, son peuple a été marginalisé et méprisé. Aujourd’hui, après un an de Bongo II, nous sommes encore au même stade :
- pas de véritable vision pour le développement du pays,
- pas de ligne directrice claire de l’action gouvernementale,
- pas de grand projet de réforme des institutions, du mode de scrutin à un tour, …
- pas de réponses aux problèmes quotidiens des gabonais en terme d’emplois, d’infrastructures, de politiques sociales, de politiques industrielles, …
Dans ce monde en mutation permanente, dans ce village planétaire où notre pays est à la traine en matière de développement malgré ses nombreux atouts, nous ne pouvons plus rester en marge. Nous ne pouvons plus accepter de rester les bras croisés à attendre que l’on nous rende notre liberté. Soyons les acteurs de notre destin, n’ayons plus peur de ceux qui nous oppressent. Réagissons, réagissons maintenant pendant que le contexte international est propice aux changements.
Quelque soit le terme employé, tous les peuples sont appelés à faire leur « évolution » ou leur « révolution », qu’elle soit pacifique ou non. Nous devons donc nous lever et marcher sur le chemin de notre liberté.
« Peuple du Gabon, lève toi et marche vers ta liberté »
Auteur : Kuéli Mihindu, le 28 janvier 2011
jeudi 27 janvier 2011
Le PS veut des "élections incontestables" au Gabon
Dans un communiqué de son secrétaire national à l'Europe et aux relations internationales Jean-Christophe Cambadélis, le Parti socialiste appelle à des "élections nationales incontestables" au Gabon.
Le PS s'inquiète de la "dégradation rapide du climat politique" après "la formation d’un gouvernement alternatif autour d’André Mba Obame puis la dissolution de l’Union nationale et la montée en tension qui traverse le pays". Les socialistes rappellent également qu'il "ne saurait y avoir de démocratie réelle sans une opposition autorisée et respectée, mais aussi un système électoral qui donne à chaque homme et à chaque femme une voix de valeur équivalente". Des conditions impossibles à remplir à l'heure actuelle en raison du "découpage très inégal des circonscriptions au Gabon".
Source : Le JDD.fr
mercredi 26 janvier 2011
Gabon : Le ministre de l’Intérieur annonce la dissolution de l’Union nationale dans un communiqué
LIBREVILLE, 26 janvier (Infosplusgabon) - Le ministre gabonais de l’intérieur et de la Décentralisation, Jean Francois Ndongou a dissous ce mardi soir le parti Union nationale (UN-Opposition) et a levé l’immunité parlementaire du député André Mba Obame auprès de l’Assemblée nationale.
Dans un communiqué de presse du ministère de l’Intérieur publié dans la presse, il est écrit que " le gouvernement a décidé de la radiation de la fonction publique des agents de l’Etat concernés conformément aux dispositions en vigueur".
L’UN constituée par une coalition de plusieurs partis de l’opposition et représentant le contre pouvoir, est accusée par le gouvernement de ne pas respecter la Constitution de la République gabonaise.
Le gouvernement « demande aux Gabonais et aux Gabonaises et ainsi qu’a toute autre personne résident sur le territoire national de vaquer librement a leurs occupations et de ne donner aucun crédit à cette situation incongrue et bien inutile »
Source: InfosPlus Gabon Date de parution : mercredi 26 janvier 2011
André Mba Obame autoproclamé président du Gabon: "crime de haute trahison"
LIBREVILLE - L'opposant et député gabonais André Mba Obame, qui conteste le pouvoir d'Ali Bongo Ondimba, a "violé gravement" la Constitution et commis "un crime de haute trahison" en s'autroclamant mardi président du Gabon, a affirmé le gouvernement gabonais dans un communiqué.
"En prenant la lourde responsabilité de s'autoproclamer président de la République et en formant une équipe gouvernementale insurrectionnelle", M. Mba Obame, les membres de son équipe et "ceux qui les y ont encouragés et soutenus viennent de violer gravement les dispositions constitutionnelles" du Gabon, selon ce communiqué lu dans la nuit de mardi sur la télévision publique RTG1 par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-François Ndongou.
"La violation de ces dispositions (...) constitue un crime de haute trahison puni par la loi", a ajouté M. Ndongou, parlant depuis Tchibanga (sud-ouest) où le président et le gouvernement séjournent en prélude à un Conseil des ministres sur place jeudi.
Député de Medouneu (nord) et officiellement classé 3e à la présidentielle du 30 août 2009 remportée par Ali Bongo, M. Mba Obame a toujours revendiqué la victoire à ce scrutin à tour unique. Mardi, il a prononcé à Libreville au siège de son parti, l'Union nationale (UN), le serment d'investiture comme président et nommé son "premier ministre", qui a formé "un gouvernement" de 18 ministres.
La Constitution gabonaise stipule notamment que "le Gabon est une République indivisible" et "aucune section du peuple, aucun groupe, aucun individu ne peut s'attribuer l'exercice de la souveraineté nationale ni entraver le fonctionnement régulier des institutions de la République", a rappelé le ministre Ndongou, qui était entouré de ses collègues de la Défense nationale, Pacôme Rufin Ondzounga, et de la Communication, Paul Ndong Nguema.
Selon lui, André Mba Obame et son gouvernement "encourent les sanctions et les peines prévues par la loi", dont "la traduction des intéressés devant les tribunaux compétents, la demande de la levée de l'immunité parlementaire" de M. Mba Obame auprès de l'Assemblée nationale.
Les textes prévoient aussi la dissolution du parti, "la radiation de la Fonction publique des agents de l'Etat concernés". Le communiqué gouvernemental ne précise pas si toutes ces décisions évoquées étaient avec effet immédiat ou en projet.
"Par ailleurs, le gouvernement se réserve le droit de prendre toute autre mesure légale et réglementaire nécessaires dans cette situation", a poursuivi M. Ndongou.
Il a invité les populations à "vaquer librement à leurs occupations" et à "ne donner aucun crédit à cette situation incongrue et bien inutile", et exhorté les diplomates et étrangers vivant au Gabon à la sérénité.
Source AFP, le 26 janvier 2011
"En prenant la lourde responsabilité de s'autoproclamer président de la République et en formant une équipe gouvernementale insurrectionnelle", M. Mba Obame, les membres de son équipe et "ceux qui les y ont encouragés et soutenus viennent de violer gravement les dispositions constitutionnelles" du Gabon, selon ce communiqué lu dans la nuit de mardi sur la télévision publique RTG1 par le ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Jean-François Ndongou.
"La violation de ces dispositions (...) constitue un crime de haute trahison puni par la loi", a ajouté M. Ndongou, parlant depuis Tchibanga (sud-ouest) où le président et le gouvernement séjournent en prélude à un Conseil des ministres sur place jeudi.
Député de Medouneu (nord) et officiellement classé 3e à la présidentielle du 30 août 2009 remportée par Ali Bongo, M. Mba Obame a toujours revendiqué la victoire à ce scrutin à tour unique. Mardi, il a prononcé à Libreville au siège de son parti, l'Union nationale (UN), le serment d'investiture comme président et nommé son "premier ministre", qui a formé "un gouvernement" de 18 ministres.
La Constitution gabonaise stipule notamment que "le Gabon est une République indivisible" et "aucune section du peuple, aucun groupe, aucun individu ne peut s'attribuer l'exercice de la souveraineté nationale ni entraver le fonctionnement régulier des institutions de la République", a rappelé le ministre Ndongou, qui était entouré de ses collègues de la Défense nationale, Pacôme Rufin Ondzounga, et de la Communication, Paul Ndong Nguema.
Selon lui, André Mba Obame et son gouvernement "encourent les sanctions et les peines prévues par la loi", dont "la traduction des intéressés devant les tribunaux compétents, la demande de la levée de l'immunité parlementaire" de M. Mba Obame auprès de l'Assemblée nationale.
Les textes prévoient aussi la dissolution du parti, "la radiation de la Fonction publique des agents de l'Etat concernés". Le communiqué gouvernemental ne précise pas si toutes ces décisions évoquées étaient avec effet immédiat ou en projet.
"Par ailleurs, le gouvernement se réserve le droit de prendre toute autre mesure légale et réglementaire nécessaires dans cette situation", a poursuivi M. Ndongou.
Il a invité les populations à "vaquer librement à leurs occupations" et à "ne donner aucun crédit à cette situation incongrue et bien inutile", et exhorté les diplomates et étrangers vivant au Gabon à la sérénité.
Source AFP, le 26 janvier 2011
mardi 25 janvier 2011
Gabon: André Mba Obame s'autoproclame président
LIBREVILLE — L'opposant gabonais André Mba Obame, qui conteste l'élection d'Ali Bongo à la tête du Gabon depuis 2009, s'est autoproclamé mardi à Libreville président et annoncé la composition de son gouvernement dans une déclaration diffusée par sa télévision TV+.
Citant un article de "la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1793" qui évoque "l'insurrection" comme droit "quand le gouvernement viole le droit du peuple", M. Mba Obame a implicitement invité ses compatriotes à suivre l'exemple de la Côte d'Ivoire, où deux présidents proclamés se disputent le pouvoir, et de la Tunisie, où une révolte populaire a renversé le président Zine el Abidine Ben Ali.
"Nous y sommes. Prenons nos responsabilités. (...) Nous ne sommes pas plus lâches que les Ivoiriens, nous ne sommes pas plus lâches que les Tunisiens. Alors, l'Histoire est en marche, on y va"!, a-t-il dit après avoir annoncé le nom de son "Premier ministre": le Dr Raphaël Bandega Lendoye, professeur à l'Université Omar Bongo de Libreville.
"Désormais, il n'y a pas d'autre voie possible: le Gabon doit être dirigé par celui que les Gabonaises et les Gabonais ont réellement choisi", a encore affirmé André Mba Obame, faisant référence à lui-même.
Selon les images de TV+, cet ex-ministre de l'Intérieur qui a toujours contesté les résultats de la présidentielle organisée le 30 août 2009, a prononcé sa déclaration et le serment de la Constitution gabonaise "consacrant l'entrée en fonction du président de la République" devant une foule nombreuse au siège de l'Union nationale (UN, opposition) parti qu'il a créé avec d'autres candidats déclarés battus aux urnes par Ali Bongo Ondimba.
L'élection d'Ali Bongo, fils du président Omar Bongo Ondimba décédé en juin 2000, avait été validée par la Cour constitutionnelle après un long contentieux. Ali Bongo a été investi en octobre 2009.
"Le vote des Gabonais est plus fort que la décision d'une Cour constitutionnelle aux ordres", cette institution, "en ignorant le vote du peuple gabonais pour servir les intérêts d'un clan et imposer son candidat à la tête du pays, s'est disqualifiée d'elle-même", a estimé M. Mba Obame, expliquant avoir pris le temps de la réflexion avant de se proclamer président quinze mois après le scrutin.
"J'avais décidé qu'il était de ma responsabilité de vainqueur de cette élection de privilégier l'intérêt supérieur de notre pays et accepter la mort dans l'âme l'inacceptable en laissant l'imposture s'installer au pouvoir. C'est pourquoi à l'époque, je n'avais pas donné le mot d'ordre que tous attendaient et que plusieurs me suggéraient fortement. Je ne vous avais pas demandé à l'époque de descendre dans la rue", a-t-il dit, sans toutefois appeler clairement à des manifestations de rue.
Après la déclaration de M. Mba Obame, son "Premier ministre", le Dr Lendoye, dévoilé une liste de 19 personnes -y compris lui-même- composant son "gouvernement". Dans cette liste, l'ex-candidat à la présidentielle Bruno Ben Moubamba a le portefeuille de "ministre des Affaires étrangères".
Source: AFP
Citant un article de "la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1793" qui évoque "l'insurrection" comme droit "quand le gouvernement viole le droit du peuple", M. Mba Obame a implicitement invité ses compatriotes à suivre l'exemple de la Côte d'Ivoire, où deux présidents proclamés se disputent le pouvoir, et de la Tunisie, où une révolte populaire a renversé le président Zine el Abidine Ben Ali.
"Nous y sommes. Prenons nos responsabilités. (...) Nous ne sommes pas plus lâches que les Ivoiriens, nous ne sommes pas plus lâches que les Tunisiens. Alors, l'Histoire est en marche, on y va"!, a-t-il dit après avoir annoncé le nom de son "Premier ministre": le Dr Raphaël Bandega Lendoye, professeur à l'Université Omar Bongo de Libreville.
"Désormais, il n'y a pas d'autre voie possible: le Gabon doit être dirigé par celui que les Gabonaises et les Gabonais ont réellement choisi", a encore affirmé André Mba Obame, faisant référence à lui-même.
Selon les images de TV+, cet ex-ministre de l'Intérieur qui a toujours contesté les résultats de la présidentielle organisée le 30 août 2009, a prononcé sa déclaration et le serment de la Constitution gabonaise "consacrant l'entrée en fonction du président de la République" devant une foule nombreuse au siège de l'Union nationale (UN, opposition) parti qu'il a créé avec d'autres candidats déclarés battus aux urnes par Ali Bongo Ondimba.
L'élection d'Ali Bongo, fils du président Omar Bongo Ondimba décédé en juin 2000, avait été validée par la Cour constitutionnelle après un long contentieux. Ali Bongo a été investi en octobre 2009.
"Le vote des Gabonais est plus fort que la décision d'une Cour constitutionnelle aux ordres", cette institution, "en ignorant le vote du peuple gabonais pour servir les intérêts d'un clan et imposer son candidat à la tête du pays, s'est disqualifiée d'elle-même", a estimé M. Mba Obame, expliquant avoir pris le temps de la réflexion avant de se proclamer président quinze mois après le scrutin.
"J'avais décidé qu'il était de ma responsabilité de vainqueur de cette élection de privilégier l'intérêt supérieur de notre pays et accepter la mort dans l'âme l'inacceptable en laissant l'imposture s'installer au pouvoir. C'est pourquoi à l'époque, je n'avais pas donné le mot d'ordre que tous attendaient et que plusieurs me suggéraient fortement. Je ne vous avais pas demandé à l'époque de descendre dans la rue", a-t-il dit, sans toutefois appeler clairement à des manifestations de rue.
Après la déclaration de M. Mba Obame, son "Premier ministre", le Dr Lendoye, dévoilé une liste de 19 personnes -y compris lui-même- composant son "gouvernement". Dans cette liste, l'ex-candidat à la présidentielle Bruno Ben Moubamba a le portefeuille de "ministre des Affaires étrangères".
Source: AFP
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